YYY4 exhibition open at the Finnish Institute’s gallery in Stockholm until 15th of December!
The heat is free of scent but hostile. My pupils hurt from staring at the inside of my eyelids. The draught of the portable fan smells of metal and overheating. My body hurts from falling out of use. Three thousand years to make it what it was will never be enough. This room recalls the memory of something that has never happened.
Oops I realised a word is missing from what I sent you: black. And maybe the order “melancholy and black humour” would make more sense.
The photographer infinitely dances on the horizon, simultaneously looking inside and outside. We cannot know the hole, we cannot touch the darkness. Yet the cracks and folds invite us in, their gravity pulling at our vision. Promising a lukewarm space free of stuff. In my untellable dreams I become a window. The perfect inbetween.
Linn Phyllis Seeger
The Presence, 2018
Katri Naukkarinen
Sustain-Release, 2018
Hallgerður Hallgrímsdóttir
Holes and other latent places, 2018
Katia Gosselin
Louis Perreault
Tim Barber
Hallgerður Hallgrímsdóttir
Shira Igell
Teemu Lehmusruusu
Katri Naukkarinen
Suguru Ryuzaki
Linn Phyllis Seeger
Je t’ai dit je t’aime sans m’en rendre compte. On marchait vite, côte à côte, le vent hachurant nos visages de grimaces. Nos maisons étaient encore à 10 minutes de marche, alors on s’est arrêtés pour se mettre à l’abri. J’avais les mains gelées, alors tu les as prises dans les tiennes pour les réchauffer. Puis, dans une forte expiration j’ai soufflé « le malheur n’est pas une habitude » en me mordant les lèvres.
Un trou noir, observé de loin dans une plate-bande de verdure aménagée par les horticulteurs de la ville de Québec, m'a aspirée dans ses alentours. Cette journée d'été florissante ne diffère pas considérablement de celles qui me font sauter d’un point à l’autre au milieu d'une conversation en m'exclamant : «Excusez-moi, oh non, où est-ce que c'est? Aaaah pardon… Est-ce que c'est déjà passé?» tout en répandant du café partout. Mais le dispositif a déformé ma réalité. Après avoir marché un instant, l'écho de dizaines de guêpes qui se précipitent vers ma tête et me dépassent me surprend finalement et mon cœur commence à battre la chamade.
Au creux des paysages que j’habite, les affluents sont tous ces bras de rivières, ces points de confluence, ces débits affectifs, ces contacts soudains et ces retranchements de l’égoïsme qui fabriquent, par glissements magiques, un refuge contre l’effritement d’une vie poétique. Je continue d’y chercher les conditions pratiques et esthétiques pouvant m’amener à l’ultime sentiment d’être en vie.
Louis Perreault
Les affluents, 2015–17
Katia Gosselin
True Stories, 2017
Katri Naukkarinen
Ben, 2017